Quelques idées toutes bêtes pour me faire dépenser davantage dans les grands magasins

Pas eu le choix, c’est les soldes. Ce matin, j’ai été littéralement traîné de force dans les grands magasins pour redonner un coup de jeune à  ma garderobe.

Au lieu de juste passivement détester ça en attendant d’en réchapper vivant, j’ai décidé d’analyser la situation et de chercher à  comprendre pourquoi je ressens un besoin quasi-opressant de ressortir une fois que j’ai passé la porte de l’un ces hauts lieux du consumérisme acharné. C’était Manor aujourd’hui, mais ça marche aussi pour Globus, WE, C&A, H&M, Zara, ou toute enseigne de mode plus ou mois locale ou mondialisée.

J’aime bien avoir de nouvelles fringues, mais juste pas assez pour subir ces magasins.

Bref, à  l’issue de mes réflexions, voici mes modestes conseils aux gérants de grands magasins. S’ils étaient appliqués, même partiellement, cela encouragerait certainement la plupart des types comme moi à  dépenser beaucoup plus dans ce genre de lieux :

  1. Baissez le chauffage!
    C’est particulièrement infernal en hiver: on entre tout emmitouflé et on suffoque immédiatement.
  2. Fournissez des casiers, des cases, un consigne ou quelque chose!
    On a besoin de ses deux mains pour accéder aux articles. Pour peu qu’on trimballe déjà  quelques sacs, une veste, un pull (voir point 1), s’il faut poser son bordel tous les deux mètres pour sortir un t-shirt de son rayon, c’est quand même un peu décourageant. C’est totalement courant en Espagne notamment, pourquoi pas ici?
  3. De la place!
    Pour passer d’un rayon à  l’autre, on doit pouvoir… passer. C’est un peu consternant de devoir l’écrire…
  4. Du calme et de la sérénité!
    Enfin, la plupart de vos clients a un QI largement supérieur à  2. En ce qui me concerne, sentir mon intelligence constamment insultée par des messages martelés à  outrance par des camelots de foire, du genre “dernière chance mes petites dames pour des chaussures en cuir à  10 francs seulement, il n’en reste qu’une pointure, c’est la dernière paire, profitez”, m’incite davantage à  fuir qu’à  dégainer mon porte-monnaie.

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