Positron 49 – The Atlas of Prejudice

J’ai eu l’occasion de participer avec mon ami @NicoTupe à 4 épisodes de l’émission Positron de Patrick Beja, dont le concept – très sympa – consiste à recommander des produits culturels dans la bonne humeur. J’avais comme à mon habitude préparé mes interventions, du coup, avant de paumer mes brouillons, je vais les poster ici, dans 4 billets distincts.

Bonne écoute / lecture. Bisous !


1/4  - The Atlas of Prejudice (série de livres, pour tous)

atlas

L’Atlas des Préjugés Yanko Tsvetkov (@alphadesigner )
En Français :
– Volume 1 http://www.amazon.fr/dp/235204359X (2013)
– Voume 2 http://www.amazon.fr/dp/2352044081 (8 avril 2015)
C’est une série de 2 livres. Très marrants. Il y a en gros une carte (géographique) par page sur laquelle le nom de chaque pays est remplacé par le préjugé qui les concerne, selon la perspective.
Par exemple. Dans le 1er volume, il y a une carte de l’Europe vue par les Français. À la place, de la France, on trouve, eh bien… La France. Le Maghreb ne forme qu’une vaste région un peu grise qui s’appelle « Avant, c’était Français ». La Grande Bretagne, c’est le pays qui assassine les vierges. L’Irlande, le pays des catholiques. L’Allemagne, vos meilleurs amis. L’Italie, un peuple bruyant et amical. Vous me direz que c’est un peu cliché… Mais vous allez voir… Je suis sûr que ça vous parle. Je vais tester vos préjugés. Vous êtes Français, non ? Bon alors, à quel pays vous pensez si je dis « plombier » (Pologne). Si je vous dis « Danseurs de Flamenco » (Espagne). Si je vous dis « bouffeurs de boulettes » (Suède). Fumeurs de shit ? (Pays-Bas). Sarkoland ? (Hongrie)
Vous voyez ce que je veux dire ?
Quant à la Suisse et la Belgique, elles ont le même nom : « Semi-France » dans les deux cas.
Et donc, ça, c’était les pays d’Europe vus par les Français. Mais en tournant les pages, la perspective change. Ainsi, pour les Italiens, la Suède est le pays des prix Nobel. La France, c’est l’empire Bruni. La Suisse, ce sont des montres. Le Royaume Uni, c’est Wembley et la Pologne, c’est l’état papal.
J’aime bien les préjugés suisses aussi. Vu de chez nous, la Suisse, c’est le monde. La Grande-Bretagne est divisée entre les alcooliques et la City. Les Suédois sont comme nous mais en plus ennuyeux. L’Italie, c’est le tiers-monde et la France, c’est l’Ouest Sauvage (en français dans la version anglaise)
Bref… C’est un peu débile, mais extrêmement marrant, pas du tout politiquement correct, et c’est le livre parfait quand on n’a rien d’autre à lire aux toilettes.
Vous avez forcément vu circuler certaines de ces cartes sur les réseaux sociaux. Ces fameuses images où l’on voit l’Europe coupée en deux, avec, par exemple, les gens à la sexualité réprimée au sud et aux émotions réprimées au nord sont du même auteur, Yanko Tsvetkov.
D’origine bulgare, il se définit comme un explorateur dont l’atout principal est la curiosité. Né en 1976 – pendant la guerre froide – il a grandi sous la crainte de Ronald Reagan et d’une catastrophe nucléaire. Crainte pas tout à fait infondée d’ailleurs puis que la catastrophe de Tchernobyl a eu lieu le jour de ses 10 ans.
Son idée de cartes des stéréotypes était juste une idée à la con au départ, un projet né accidentellement en 2009. Une année plus tard, il était célèbre dans le monde entier.

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