Positron 52 – Doctor Who ?

J’ai eu l’occasion de participer avec mon ami @NicoTupe à 4 épisodes de l’émission Positron de Patrick Beja, dont le concept – très sympa – consiste à recommander des produits culturels dans la bonne humeur. J’avais comme à mon habitude préparé mes interventions, du coup, avant de paumer mes brouillons, je vais les poster ici, dans 4 billets distincts.

Bonne écoute / lecture. Bisous !


4/4  – Doctor Who (série culte britannique de SF, DVD, pour tous)

 

Intégrale saisons 1-7, import UK, set blue-ray, 351.18€
Saison 8, import UK, 48.26€
Streaming : http://doctorwho.vefblog.net/989.html

En tant que sujet britannique, je suis limite choqué que Doctor Who n’ait encore jamais été proposé par personne dans Positron. Il était temps que quelqu’un rétablisse un peu l’équilibre cosmique en réparant cet outrage.

Doctor Who, c’est une série culte britannique. C’est de la SF grand public. En fait, tellement grand public que tout l’activité du Royaume-Uni s’arrête littéralement pendant la diffusion des épisodes de Dr Who.

En quelques mots, c’est l’histoire d’un voyageur dans le temps, le Docteur, qui sauve souvent le monde, avec pour seul équipement son intelligence, sa tchatche, du papier psychique (qui montre à celui qui le lit ce qu’on a envie qu’il y voie, très pratique quand on voyage sans passeport) et un tournevis sonique. Le Docteur n’emploie jamais d’arme. Il n’a jamais recours à la violence même dans les situations les plus impossibles.

Le Docteur est vieux de plusieurs centaines d’années, même s’il ne les fait pas. Et il n’est pas humain, même s’il y ressemble furieusement. Il a deux cœurs. Il vient de la planète Gallifrey, dont les habitants maîtrisaient les technologies de l’Espace-Temps. C’est un Seigneur du Temps, le dernier survivant de son peuple, car la planète aurait été détruite pendant la guerre du temps par les abominables Daleks, les créatures les plus méchantes, répugnantes et vicieuses de tout l’univers. Le Docteur ne s’est jamais remis de n’avoir pas pu sauver sa planète et les gens qu’il aimait, et on sent sa blessure encore très vive dans chacun des épisodes.

Il voyage toujours avec une compagnonne terrienne, à laquelle on s’identifie. Son vaisseau est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur et peut prendre l’apparence de n’importe quoi, histoire de ne pas attirer l’attention. Sauf que son circuit caméléon est resté coincé et qu’il ressemble toujours à une vielle cabine de police londonienne. Une sorte de cabine téléphonique qui ne permettait d’appeler que la police. Oui, parce que c’est univers où tout est un peu déglingué et rien ne se passe jamais exactement comme prévu.

La série existe depuis 1963 ! C’est un record pour le genre ! Alors les scénaristes ont dû trouver une astuce pour faire durer le personnage malgré le vieillissement des acteurs. Et ils ont trouvé ! À chaque fois qu’il meurt, il se régénère et prend une nouvelle apparence et une nouvelle personnalité. Seuls ses souvenirs restent intacts, et en général sa compagnonne, qui assure la transition entre deux incarnations du docteur, tout le reste change.

Enfin, tout le reste, pas exactement… Car il a des ennemis récurrents. Notamment les Daleks et les Cybermen. C’est là que la série est super forte. Rendre vraisemblables des ennemis qui ressemblent à des salières des années 60 ou à l’homme de boîtes de conserve du magicien d’oz, ça demande du génie !! Et ça marche !!

Au fil des épisodes, on découvre des univers complètement improbables, des extraterrestres de toutes sortes, on voyage dans le futur et beaucoup dans le passé… On subit parfois des histoires de paradoxes temporels qui sont un régal pour l’intelligence. Ces dernières années, on y a croisé Charles Dickens, Vincent Van Gogh, Shakespeare, Madame de Pompadour, Churchill, la reine Victoria, Agatha Christie. L’apparition du Docteur explique souvent un pan mystérieux de leur vie (comme la disparition étrange pendant 3 jours d’Agatha Christie… Dans la vraie vie, on a retrouvé sa voiture abandonnée au bord d’un lac. Personne ne savait où elle était. Et elle est réapparue au bout de 3 jours, ne se souvenant de rien… L’épisode de Dr Who explique tout !!!!)

Last but not least, Doctor Who, c’est le nom de la série, pas le nom du personnage. Il s’appelle simplement « Le Docteur ». À retenir si vous voulez briller en soirée.

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